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Lire la suiteLe 15 janvier 2016
Revue de presse Hervé Billaut – CD Paul Dukas
4 étoiles de Classica
Revue Pianiste – Vendredi 26 juin 2015
par Stéphane Friédérich
Nous célébrons cette année le 150e anniversaire de la naissance de Paul Dukas. Hervé Billaut a enregistré pour Mirare les œuvres du compositeur français (lire la chronique). Un magnifique voyage dans un univers sonore méconnu.[…]
Quelles impressions dominent après avoir joué la musique pour piano de Dukas ?
Le plus évident, pour moi, est d’être confronté à une puissance expressive prodigieuse. Cette impression est permanente, y compris dans les pièces de moindre envergure que sont La Plainte, au loin, du faune et le Prélude élégiaque. L’interprète entre d’emblée, dans un univers envoûtant, une dimension qui le dépasse. Il est au pied d’une montagne d’autant plus haute que l’écriture est compacte. Pourtant, ce piano sonne admirablement bien.[…]
http://www.pianiste.fr/011-5605-DUKAS-OU-LA-MUSIQUE-EN-MOUVEMENT.html
Pianobleu.com
Par Agnès Jourdain
« Une sonate que trop peu d’organisateurs de concerts, aujourd’hui encore, programment. Il est vrai aussi que peu de pianistes se risquent à la jouer. Et l’on mesure d’ailleurs que c’est une véritable chance de pouvoir l’écouter, car le compositeur très (trop) exigeant a détruit la plupart de ses compositions, et son catalogue ne dépasse pas la quinzaine d’opus, dont sept au piano, et la célèbre œuvre symphonique « L’Apprenti Sorcier ». »[…]
http://www.pianobleu.com/actuel/paul-dukas-oeuvres-piano-herve-billaut-disque05012015.html
The Guardian
Disque de la semaine – 2 juillet 2015
Par Andrew Clements
“Dukas: Works for Piano CD review – a precious glimpse into a fascinating musical mind”
[…]
Hervé Billaut plays them both with just the right combination of rigour and flair, bringing out every colour in the more virtuosic Rameau variations. These are just as dazzling as anything in Ravel, and he lays out the huge form of the sonata – the longest surviving piece that Dukas wrote, apart from his opera Ariane et Barbe-bleue, which was composed at much the same time – with total authority and clarity.[…]
Maestro de Pianiste
par Jacques Bonnaure – 26 juin 2015
[…]Hervé Billaut en met en évidence l’aspect post-beethovénien, par la rigueur de la construction, par la dynamique et la ferme conduite des développements. Trois des quatre mouvements sont en effet d’immenses arches dans lesquelles l’interprète ne doit pas s’égarer ni perdre l’auditeur. Or, ces parcours sont ici tout à fait clairs et cohérents, mais le romantisme foncier de l’oeuvre n’est pas négligé. Ces qualités valent aussi dans les Variations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau, le plus souvent couplées avec la Sonate, et dont la grande Yvonne Lefébure fut la première interprète au disque. Ici, Dukas exalte la musique française en utilisant la technique de la grande variation… à l’allemande ! Comme dans la Sonate, Hervé Billaut agit en architecte mais un architecte sensible aux changements de lumière . Une belle réalisation qui marquera le cent-cinquantième anniversaire d’un compositeur secret et somme toute méconnu.[…]
http://www.pianiste.fr/011-5619-PAUL-DUKAS-1865-1935.html
Soleil de Musikzen
Par François Lafon – 29 avril 2015
Mystérieuse alchimie
Hervé Billaut en phase avec l’œuvre pour piano de Paul Dukas
[…]
Une œuvre monstre, que Billaut, pianiste discret mais capable de prouesses (son Iberia d’Albéniz fait autorité) maîtrise des doigts et de la tête sans cesser d’en mettre en valeur l’irréductible étrangeté. En comparaison, les Variations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau (ou tout ce qu’un compositeur du XXème siècle peut tirer d’un petit menuet intitulé Le Lardon) sonnent limpides, comme si cette course d’obstacles menant à « agrandir le thème de Rameau au module du monument » (Vincent d’Indy) était une promenade de santé. Un superbe voyage en tout cas, se terminant par l’hommage apaisé à Haydn, et qui confirme l’autorité de l’interprète dans un répertoire auquel bien peu osent se mesurer.
http://www.musikzen.fr/mysterieuse-alchimie/#
Concertonet.com
Par Simon Corley – 15 mai 2015
[ …] « Enregistré deux mois plus tard, Hervé Billaut (né en 1964) prend le contrepied de cette tradition – lignée d’un piano français rectiligne- , au point que les Variations s’apparentent parfois aux cycles exactement contemporains de Reger: tempi moins rapides, articulation plus soucieuse de legato, mise en valeur de la fluidité du discours. Développant un jeu plus séduisant, il est servi par une prise de son de bien meilleure qualité: jouant sur une échelle plus large de dynamiques et se fondant sur une différenciation très précise des plans sonores, il n’hésite pas ainsi à souligner la dimension symphonique de la Sonate. Mais il faut saluer avant tout une interprétation très habitée, qui ouvre sur des espaces poétiques d’une grande richesse. »