Le Mardi 26 novembre 2024 - 19h00 - Hôtel de Ville, Tours
Lire la suiteLe 13 décembre 2016
CD Wiener Rhapsodie consacré à Brahms et Schubert – sortie 7 Octobre 2016 chez Eloquentia
Duo Hervé Billaut/ Guillaume Coppola
I- Schubert, Brahms. Deux pianistes. Mais un seul instrument… Bel exercice d’équilibristes.
« Ils sont deux à se partager le clavier du Steinway. Guillaume Coppola a été autrefois l’élève d’Hervé Billaut ; cet exercice équilibriste du piano à quatre mains qui permet d’exalter toutes les capacités percussives et mélodiques de l’instrument, ils le pratiquent depuis des années avec un plaisir évident, qui trouve une traduction immédiate dans la séduction et l’homogénéité des sonorités produites. Pour leur premier enregistrement commun, les deux pianistes rapprochent deux Viennois, l’un de naissance (Franz Schubert), l’autre d’adoption (Johannes Brahms). Sans être contemporains, ces compositeurs firent preuve d’un même intérêt pour les mélodies et rythmes glanés à l’est de l’Empire austro-hongrois, du côté de Budapest et de la puszta. En témoigne notamment, au coeur de l’album, le passionnant Divertissement à la hongroise op. 54, imaginé par Schubert à la fin de sa (courte) vie, et dont s’est échappée la brève et très connue Mélodie hongroise D 817. Le précèdent quatre des vingt et une Danses hongroises composées par Johannes Brahms, dans leur version originale pour piano à quatre mains, chatoyante et si richement timbrée qu’on en oublie la version orchestrée. Le disque se referme sur les seize Valses op. 39, du même Brahms – seize petites pièces euphorisantes, moins faites pour la danse que pour le rêve ».— S.Bo.
4F Wiener Rhapsodie, Brahms-Schubert, 1 CD Eloquentia.
Sophie Bourdais
Télérama n°3488
Mis à jour le 14/11/2016. Créé le 14/11/2016.
http://www.telerama.fr/musiques/wiener-rhapsodie,150038.php
II- « Une fois ce CD placé sur une platine, on risque bien de ne plus pouvoir se passer de cette « Wiener Rhapsodie ». Le disque de piano à quatre mains d’Hervé Billaut et du Bisontin Guillaume Coppola fait valser le quotidien par-dessus les moulins de l’ennui. Les deux pianistes ont convoqué avec bonheur Brahms et Schubert: la fête bat son plein. Alors, à Vienne qui pourra! »
Frédéric Menu, Le Mag l’est républicain, octobre 2016
III – Vienne à quatre mains
Deux pianistes, Hervé Billaut et Guillaume Coppola, jouent des œuvres de Brahms et Schubert à quatre mains.
« Le divertissement ne manque pas de charme, quand même les temps paraissent douloureux. Schubert a toujours eu pour nous l’éclat des fêlures déguisées, des inquiétudes masquées par le sourire. Et Brahms demeure un compagnon de route.
[…]Leur disque, appelé Wiener Rhapsodie, se présente comme une aventure dans une ville de rêve et de rencontres. »
19 novembre 2016 – par Frédérik Casadesus
https://blogs.mediapart.fr/frederick-casadesus/blog/191116/vienne-quatre-mains
IV- 5 Diapasons !
CD Wiener Rhapsodie ; Brahms et Schubert
« On ne s’étonnera pas de l’homogénéité qui se dégage du duo […].Leur complicité se ressent dès les premières notes des Danses hongroises, dans la souplesse des phrasés, les respirations du tempo, l’impeccable précision de la mise en place. Elle est également la clef d’une interprétation du long Divertissement D818 parmi les plus vivantes que l’on connaisse, enjouée, pétillante et délicatement lyrique. »
Jérôme Bastianelli, Diapason, décembre 2016 – janvier 2017
Articles de presse parus lors de leur concert de lancement du disque le 10 octobre 2016
La Lettre du Musicien – 11.10.16 par Christian Lorandin
Piano à quatre mains au Théâtre de l’Athénée
[…]L’art du piano à quatre mains, loin d’être une pratique sympathique de salon entre amateurs éclairés, demande beaucoup aux pianistes. Abandon de son espace au clavier, dosage des plans sonores, pédalisation complexe, travail personnel en pensant sans cesse à la partie de l’autre. En ce sens, l’association des deux pianistes répond magnifiquement à toutes ces exigences, y compris la synchronisation et l’unicité du discours.[…] Avec brio mais sans excès, dans un parfait maintien, quelques Danses hongroises de Brahms illuminaient la fin du programme de ce concert dont le moindre des mérites n’est pas de promouvoir la musique de piano à quatre mains par deux excellents pianistes sur une belle scène parisienne. (10 octobre) »
http://www.lalettredumusicien.fr/s/articles/5073_0_piano-a-quatre-mains-au-theatre-de-l-athenee
Louis Le Classique – 11.10.16
[…]Nous venions à la base surtout pour les Danses hongroises de Brahms dont nous ne nous lassons pas. Et c’est finalement le Divertissement à la hongroise de Schubert qui a surtout retenu notre attention. Plus longue et plus consistante que les autres œuvres au programme elle a permis de découvrir les deux pianistes dans un exercice différent que celui peut-être plus ludique (mais tout aussi intéressant) des Valses et Danses de Brahms. Guillaume Coppola et Hervé Billaut ont dégagé tout au long du concert une belle assurance qui a trouvé son point d’orgue avec la pièce de Schubert. Entre les œuvres un petit mot des musiciens permet de suivre avec eux l’évolution de la soirée et de mieux comprendre les origines de création pour chaque compositeur.
En rappel deux très belles courtes œuvres avec Schumann et Dvořák finissent de nous faire voyager en Europe de l’Est au départ de Vienne.
Une soirée pétillante comme d’habitude avec les Pianissimes. »
https://louisleclassique.wordpress.com/2016/10/11/concert-les-pianissimes-avec-herve-billaut-et-guillaume-coppola/
L’air du jour – Musikzen.fr par François Lafon – 11.10.16
Concerts et Dépendances
« Deux natures complémentaires surtout, sorte de duo schumanien s’échangeant les rôles d’Eusebius le rêveur et de Florestan le fougueux. Pour Brahms, Coppola à gauche tient la barre. Avec les 16 Valses op. 39, que le compositeur lui-même ne considérait pas comme ses chefs-d’œuvre, ils installent le jeu : précision d’horloge et rythmes dansants, comme une préparation à la furia des Danses hongroises (n° 2, 4, 8, 11), déjà orchestrales dans leur version pour clavier. Entre les deux, changement de place (Billaut aux graves) pour Schubert, un Divertissement à la hongroise à la fois sur ressorts et sur un nuage, noyau dur d’un programme bien plus que seulement ludique. En bis, Schumann (une des Bilder aus Osten, « Images d’orient ») et Dvorak (une des Danses slaves, clin d’œil à Brahms) tout aussi supérieurement équilibrés, Eusebius et Florestan réunis. Même programme, différemment agencé, sur disque (1 CD Eloquentia), tout juste paru. »
http://www.musikzen.fr/concerts—dependances/le-duo-billaut-coppola–sur-ressorts-et-sur-un-nuage/